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REPUBLIQUE DU CAMEROUN

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Présidence de la République

Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC)

  

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La CONAC s’adresse aux Elus de la nation

CONAC a l'assemblee nationale

L’institution a, au cours de la session de mars 2021, présenté à la Représentation Nationale les avancées de la lutte et ses attentes pour une lutte plus efficace.

La Séance plénière spéciale de présentation des avancées de la lutte contre la corruption s’est tenue le 08 avril 2021, sous la présidence du Premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable  Hilarion ETONG, en présence du Représentant du Haut Commissariat de Grande Bretagne au Cameroun, du Secrétaire Général des Services du Contrôle Supérieur de l’Etat et du Directeur Général de la CRTV.  Cette plénière était une réponse favorable du Président de l’Assemblée Nationale, CAVAYE YEGUIÉ Djibril, à la demande du Président de la CONAC, Rév. Dr Dieudonné MASSI GAMS, d’échanger  sur la problématique avec le pouvoir législatif, l’un des piliers de la lutte contre la corruption au Cameroun.

La présentation des avancées a été faite, à l’Hémicycle du Palais des Congrès de Yaoundé,  par le Président de la CONAC, accompagné du Vice Président et des Cadres de l’Institution jusqu’au rang de Chargés d’Etudes Assistants.

En ouvrant la Séance, l’Honorable Hilarion ETONG  a souligné que le Président de la République, en accédant à la Magistrature suprême le 06 novembre 1982, plaçait son magistère sous le signe de la rigueur et de la moralisation.

Il ressort des avancées de la lutte contre la corruption que, grâce à la volonté politique avérée, la corruption a cessé d’être un tabou ; les attitudes des camerounais vis-à-vis de ce fléau ont changé, devenant ainsi plus portées à la dénonciation de la gangrène et la CONAC a, en une quinzaine d’années acquis une expérience certaine et une compétence avérée pour faire face au mal conformément à son texte organique. Cependant, pour une lutte beaucoup plus efficient, le Président de la CONAC a exprimé les attentes de l’Institution qui sont, entre autres, la mise en place d’un mécanisme de protection des lanceurs d’alerte, la déconcentration de l’Institution, l’application effective de l’article 66 de la Constitution de 1996, un siège sécurisé  pour de la CONAC et le statut d’Officier de Police Judiciaire à compétence spéciale pour les cadres de l’Institution.

Les élus ont salué les efforts que la CONAC déploie au quotidien et les résultats obtenus en matière de lutte contre la corruption. Ils ont questionné  le rôle que joue la CONAC dans la prévention et la répression de la corruption électorale, la capacité de l’Institution à assurer le suivi de l’exécution des marchés publics.

Au-delà des vingt deux (22) résolutions qui ont été adoptées à l’issue de la Séance plénière pour renforcer la lutte contre la corruption au Cameroun, les Députés ont demandé à la CONAC d’œuvrer pour la digitalisation des procédures administratives, l’enseignement de l’éthique à l’école et la sensibilisation de toutes les couches sociales à la lutte contre la corruption.