Lutte contre la corruption en 2017 : Le Rapport de la CONAC est là
Il a été présenté le 28 décembre 2018 au Palais des Congrès de Yaoundé.
C’est un parterre de personnalités de tous les secteurs d’activités qui ont répondu à l’invitation du Président de la Commission Nationale Anti-Corruption. Le discours du Rév. Dr Dieudonné MASSI GAMS, Président de la CONAC, était le moment culminant de cette cérémonie solennelle de présentation du rapport sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun en 2017.
Dans ce rapport de 336 pages qui met en lumière les efforts déployés par les parties prenantes à la lutte contre la corruption, le Président de la CONAC a indiqué que l’organe a reçu 51 contributions. Il s’agit des rapports d’activités des institutions de contrôle, de régulation et des cours de juridiction, mais aussi de 27 ministères et certains établissements publics et parapublics.
Ce rapport présente également les résultats d’une enquête menée par la CONAC sur l’indice de perception de lutte contre la corruption au Cameroun (IPC Cam). Ainsi, dans le trio de tête de l’IPC Cam des administrations publiques, le Ministère des Marchés Publics vient en tête avec une moyenne de 7,77/10, les services centraux du Ministère des Finances suivent avec 7,02/10 et les juridictions du Ministère de la Justice (6,56/10).
Le rapport sur l’état de lutte contre la corruption au Cameroun en 2017 regroupe l’ensemble des activités menées par les parties prenantes autour de six titres. Le premier titre retrace les activités de lutte contre la corruption menées par les Institutions de contrôle. Le 2ème titre rend compte des activités de lutte contre la corruption menées par les juridictions, notamment les juridictions d’instance et les Cours d’Appel. Les 3ème et 4ème titres retracent les activités de lutte contre la corruption menées respectivement par les départements ministériels et les établissements publics, les entreprises publiques et les organismes subventionnés par l’Etat. Les activités de lutte contre la corruption du secteur privé et de la société civile sont répertoriées dans le titre cinq. Quant au titre six, il porte sur la perception et l’impact des activités anti-corruption menée par les administrations publiques et certaines structures privées au Cameroun.
Parmi les faits saillants de ce rapport, il y a des investigations visant la protection de la fortune publique, l’amélioration de la qualité de la dépense publique, l’identification et la sanction des actes de corruption.