Ligne Verte 1517    

EN | FR

REPUBLIQUE DU CAMEROUN

Paix - Travail - Patrie
Présidence de la République

Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC)

  

EN | FR

Ligne Verte 1517

Maroua : Des Leaders Engagés

Maroua : Des Leaders Engagés

Parallèlement à l’opération d’apposition de plaques anti-corruption dans la ville de Maroua, le Président de la CONAC a été reçu en audience par certaines autorités administratives, judicaires et religieuses de la Région de l’Extrême.

  1. Le Gouverneur de la Région de l’Extrême-Nord

Le Président de la CONAC, reçu peu avant le début de l’opération d’apposition des plaques, a fait part au Gouverneur de l’objectif de la campagne que mène la CONAC et de l’intérêt qu’il y a à bouter la corruption hors du Cameroun, car elle est la cause principale du sous-développement. Au cours de l’audience, le Gouverneur de la Région, MIDJIYAWA BAKARI a signifié au Président de la CONAC son désir de voir les Chefferies traditionnelles de la ville de Maroua couvertes dans le cadre la campagne d’apposition de plaques anti-corruption.

  1. Le Président de la Cour d’Appel de l’Extrême-Nord

Le Président de la CONAC a évoqué avec le Président de la Cour d’Appel, M. GANG FONCHAM George, la violation du principe de la gratuité du service public par les agents publics. Le Président de la Cour d’Appel a estimé que les actes de corruption, en général, et dans le corps judiciaire en particulier ne sont pas sanctionnés comme cela se doit. Pour lui, cette situation n’est pas de nature à encourager ceux qui ont fait le choix de l’intégrité.

  1. Le Procureur Général près la Cour d’Appel de l’Extrême-Nord

Au cours de cette troisième audience de la journée, le Président de la CONAC a attiré l’attention du Procureur Général, M. Joseph BELPORO, sur les difficultés que rencontrent les justiciables à rentrer en possession des décisions de justice rendues dans les différentes Juridictions. Le Procureur Général a reconnu que cette préoccupation est un réel problème dans les juridictions, et met à mal la règle qui voudrait que toute de décision de justice en matière pénale soit rédigée avant l’officialisation du verdict.

  1. L’Evêque du Diocèse de Maroua-Mokolo

Le Président de la CONAC a abordé avec cet homme de Dieu, la contribution de la religion à l’éradication de la corruption au Cameroun. Selon Mgr Bruno ATEBA EDO, pour une lutte synergique contre la corruption, chacun doit balayer devant sa porte. Dans cette optique, le Diocèse de Maroua-Mokolo a instauré le principe de « savoir rendre compte » dans toutes ses structures. En indiquant cela, l’Evêque Bruno ATEBA EDO a souligné que c’est ce principe qui sous-tend la célébration de la fête catholique « Christ-Roi ». Car, « qui sert, règne », dira-t-il.